Interview de Jules Lafargue, jeune joueur de la sélection gersoise
L’Amicale du Tournoi des VI Nations : Tu as participé à des événements majeurs de l’Amicale (5000 Cadets 2023, SEVEN’S 2024). Qu’est-ce que ça représente pour un jeune joueur comme toi de jouer pour ta sélection régionale dans des tournois nationaux inter-ligues ?
Jules Lafargue : On est toujours heureux et fier de pouvoir participer à ce genre d’évènements. Ça n’arrive pas tous les jours, voire jamais pour beaucoup de joueurs. J’avoue avoir été surpris d’être sélectionné mais très heureux de pouvoir monter à Paris.
ATVIN : Avais-tu déjà participé à une sélection régionale ou était-ce la première fois pour les tournois de l’Amicale ?
J.L. : J’avais déjà joué des matchs de sélection régionale il y a quelques années. Mais ce n’était pas pour un évènement aussi marquant et de la même ampleur que le tournoi de l’Amicale.
ATVIN : As-tu des souvenirs de moments marquants qui illustrent l’esprit du tournoi de l’Amicale ?
J.L. : Bien sûr ! J’ai de très bons souvenirs lors du SEVEN’S avec mes partenaires des autres départements, des autres régions. On s’est tout de suite bien entendu dès qu’on s’est rencontré. C’était vraiment très sympa. Le jour du tournoi, on a pu discuter avec certains anciens joueurs de rugby parmi les Amicalistes et parmi les Grands Blessés. On a beaucoup échangé sur le rugby et la manière dont ce sport a évolué depuis des années : l’évolution des règles, du jeu, des mentalités… C’était vraiment intéressant de pouvoir discuter sur ces sujets-là. Certains joueurs ont même pu parler avec des figures du rugby comme Abdelatif Benazzi après son arrivée en hélicoptère lors du SEVEN’S.
ATVIN : Raconte un peu l’avant-tournoi du SEVEN’S cet été…
J.L. : Avec les joueurs sélectionnés pour la sélection de l’Amicale, on s’est entrainé trois fois ensemble à Marcoussis, et on a pu vraiment commencer à se connaitre sur le terrain. J’ai vraiment adoré. C’était une super expérience de pouvoir être installés dans le centre d’entrainement des équipes de France. On a été hyper bien accueillis et l’endroit est vraiment magnifique. Découvrir et utiliser les terrains et les installations que l’on voit normalement sur les réseaux sociaux, c’était quelque chose de super. En plus, on a pu assister aux entrainements des équipes de France féminine à XV et à 7, c’était super inspirant.
ATVIN : Quels conseils donnerais-tu à tes successeurs en sélection pour qu’ils puissent, comme toi, profiter au maximum d’événements comme les tournois de l’Amicale ?
J.L. : Je leur dirai de ne pas oublier de prendre du plaisir. Il ne faut surtout pas trop se stresser à cause de l’enjeu des matches. Moi, je me mettais beaucoup la pression au début. Et ensuite j’ai compris que l’important, c’était aussi de profiter du moment, de rencontrer des gens et à ce moment-là, je me suis un peu plus concentré sur l’aspect ludique de la journée et du tournoi. Après, évidemment, pour pouvoir être sélectionné, il faut quand même se donner un peu de mal et se fixer quelques objectifs sportifs puisque tout le monde ne peut pas être choisi.
ATVIN : L’Amicale travaille beaucoup sur la transmission des valeurs du rugby entre les différentes générations. Pour toi, quelles sont les valeurs qui te semblent les plus importantes et qui sont mises en avant dans les journées de tournois ?
J.L. : Pour moi, les tournois de l’Amicale sont avant tout l’occasion de belles rencontres et de grande convivialité entre rugbymen. On fait connaissance, on discute. Il n’y a aucune animosité malgré l’enjeu de l’évènement mais plutôt un vrai respect entre les compétiteurs. Il y a vraiment une super ambiance !
ATVIN : Parle-nous un peu du Stade de France lors des Jeux Olympiques. Ce n’était pas la première fois que tu allais au Stade de France ?
J.L. : J’y étais déjà allé il y a longtemps mais c’est vrai que ça faisait quelque chose d’aller dans ce stade, le plus mythique en France ! En plus, c’était vraiment extraordinaire de voir du rugby à 7. Je n’en avais jamais vraiment vu avant, un tout petit peu à la télé... Il y avait une ambiance fantastique, une atmosphère unique ! Beaucoup d’applaudissements, d’encouragements dès que les joueurs rentraient sur le terrain... C’était vraiment l’aspect hyper joyeux et bon enfant du rugby.
ATVIN : Tu as gagné 2 places pour France-Japon dans quelques jours, est ce que c’était facile de participer au concours qu’a lancé l’Amicale ?
J.L. : Oui, oui, tout était très simple. Il suffisait de poster des photos et vidéos sur Instagram, mentionner le compte de l’Amicale et voilà, c’est tout.
ATVIN : Est-ce que tu as entendu parler du concours via le compte Instagram de l’Amicale ?
J.L. : Non, les coaches avaient envoyé un message sur WhatsApp sur le groupe des joueurs. Il y avait un lien et je m’y suis intéressé. Et j’ai participé. Je suis hyper heureux d’avoir gagné. Je retourne au Stade de France avec mon frère grâce à l’Amicale. Mes parents nous accompagnent, ils ont pris des places de leur côté. Ça va être un super moment en famille.